La vie de Joseph Carletti dit « Pino » (3ème partie)

   Interview d’un ancien Pro 

Aujourd’hui, nous retrouvons Joseph Carletti, né le 12 mars 1946 à Incudine (Italie) province de Brescia.

 Pino chez Jean-pierre et françoise

Bonjour Pino et merci d’avoir répondu à ma demande d’interview. Ta visite me fait plaisir tu sais, et je sens qu’on va passer un bon moment avec toi.        

1 – À quel âge es-tu arrivé en France ?

Je suis arrivé en 1950, à Saint-Pierre d’Albigny. Mon père menuisier-charpentier-scieur de bois venait de trouver du travail. Sa famille de cinq enfants l’a suivi. Il s’en est fallu de quinze jours pour que nous partions en Argentine, où le patron de mon père en Italie, venait d’installer une usine à bois. A St Pierre, mon père a construit un chalet de ses mains. Il existe encore à 200 mètres de la gare.

2 – Pourquoi es-tu devenu coureur cycliste ?

Mon père était un ancien coureur cycliste. Il avait gagné le trophée Barachi en 1932. Après St Pierre, nous sommes partis habiter à Frontenex. Avec le club du village, en 1960 je suis devenu champion de Savoie Pupilles de boules (Lyonnaise). Ensuite mon père m’a demandé pourquoi je ne m’essayais pas au vélo. Nous sommes partis immédiatement faire les démarches à Albertville pour prendre une licence…

3 – Raconte-nous tes débuts en vélo ? (Club, catégorie, ta première course, etc.)

En 1960, j’ai couru ma première course à Aix-les-bains en cadets. C’est Daniel Morelon qui gagne. Je chute et je dois abandonner car mon matériel est endommagé.

J’ai couru trois ans en cadet à l’époque. Les deux premières années, je fais des places, sans conclure. En cadet 3, je gagne 10  courses sur 22 courues. Je remporte le titre de champion Dauphiné Savoie à Eybens. Ce jour-là, je suis échappé tout seul et j’ai trois minutes d’avance quand à quelques encablures de la ligne d’arrivée, je suis arrêté par un passage à niveau fermé ! Je gagne finalement avec 1’30 d’avance … Au championnat de France je fais 9ème à Limoges. C’est Claude Guyot qui est champion de France. Je n’avais pas récupéré du voyage en voiture, dommage car j’étais en pleine forme … et s’il avait fait beau nous aurions voyagé en avion.

4 – Ton palmarès . ( en débutant et en 1ère catégorie, Piste, Contre la montre par équipe, etc.)

Je compte une centaine de victoires !

En 1963, je passe en « débutant ». Je gagne 6 courses. En 1964, toujours dans la catégorie débutant, j’obtiens 8 victoires. Mes deux premières années en senior, j’ai laissé passer quelques succès car je ne tenais pas compte de la distance plus longue et je flinguais trop tôt. J’ai manqué de conseils en la matière. Je passe en 1ère catégorie en cours de saison !…

Ensuite, jusqu’en 1972 inclus, je vais courir aux quatre coins de la France. Pendant le service militaire effectué à Bourg-St Maurice, j’aurais la chance d’appartenir à une structure impeccablement organisée et soutenue par le capitaine Croizard, un mordu de vélo. Je suis médaille d’argent en poursuite individuelle au championnat de France militaire derrière Guy Grangean (le père de Thierry)

1972 : 16 victoires (en toute modestie je pouvais gagner 30 fois …) J’ai laissé gagné des courses à des copains. J’avais bon coeur… 

5 – Tes meilleurs souvenirs en Amateur.

En 1968, je participe au Tour de l’Avenir. Notre leader est Bernard Thévenet. Tout en faisant l’équipier je termine 22ème au général.

1971 : 6ème en poursuite olympique au championnat du monde sur piste à Varèse (Italie) avec Zucharelli, Boquet et Lagrange. Vainqueur d’Annemasse-Bellegarde et retour,

1972 : Champion Dauphiné Savoie sur route à Crest,  vainqueur du circuit des Cévennes et 4ème du circuit des Vosges avec tous les cracks Français.

1972 : Jeux Olympiques de Munich, une chute deux jours avant l’épreuve m’empêche de participer à la poursuite olympique.

1972 : 4ème du championnat de France contre la montre par équipe avec la R.O. Annecy ( Vendetti jp, Fiordalisi, Brunier et Carletti) après avoir été en tête pendant 50 km.

Je lève les bras à l’arrivée de Paris-Dreux mais je me goure de banderole qui cachait la bonne (je fais 2). Dans Paris -Conneré, je crève alors que je suis tout seul en vue de l’arrivée avec 55 » d’avance.(Ce ne seront pas mes meilleurs souvenirs …)

J’ai côtoyé des bons coureurs. Je garde un bon souvenir d’Henri Guimbard. C’était un crack et il m’a eu filé des coups de mains pour gagner.

Avec Pino je n’aborde pas les ententes licites ou illicites en course. Je connais suffisamment le milieu pour être discret avec les anciens acteurs. Beaucoup de gens « la ramènent » sur certains sujets. C’est souvent de la jalousie et un trop plein de leur incompétence de jugement. Moi je suis témoin d’une époque, où mon père était vice-président de l’UC Voiron quand Gabriel Bonnard a été sacré champion Dauphiné Savoie sur route et où ma soeur fréquentait Georges Faure qui a couru avec Carletti. Je peux vous dire que quelques noms ont marqué à jamais le cyclisme régional. Carletti en fait partie !… Pour d’autres, leur souvenir nous revient aussi, mais il faut fouiller un peu plus notre mémoire.

6 – Comment es-tu passé pro ?

Je devais passer pro chez Jean de Gribaldy en 1972, mais les années olympiques il n’y avait pas de passage autorisé.

L’année suivante, j’ai su que Géméniani, l’ancien directeur sportif d’Anquetil, montait une nouvelle équipe et que j’étais sur les tablettes. En octobre 1972, j’ai fait le voyage en bagnole jusqu’à Clermont avec Jacques Hochard. J’étais le troisième sur la liste de 50 prétendants. Je n’ai pas hésité une seconde. Le contrat n’était pas juteux mais j’étais « pro » ! Le rêve de tout coureur cycliste. On était les seuls à s’être déplacés avec mon pote. Le père Gem avait bien aimé.

7 – Parle-nous de tes deux équipes : De Kova Lejeune et Magiglace Juaneda.

C’est une danseuse de l’Alcazar, Mme De Kova qui a sponsorisé l’équipe. Quand on est descendu sur la côte en début de saison, avec nos maillots roses, nous faisions fureur … Lucien Aimar (ancien vainqueur du tour) et l’espagnol Gandarias étaient nos leaders. Le courant est bien passé et j’ai tout de suite sympathisé avec Aimar. Il me promenait en Mercédès et me faisait cadeau de caisses de bon pinard…

l'équipe De Kova 1973 ...       l’équipe De Kova et son leader Lucien Aimar

L’année suivante c’est l’équipe Magiglace Juaneda qui m’a embauché. Le leader était Bernard Guyot, ayant fait longtemps figure de grand espoir français. Le directeur sportif Francis Ducreux n’était pas à la hauteur, dommage.

l'équipe Magiglace 1974 ... l’équipe Magiglace Juaneda et le leader Bernard Guyot

8 – Tes meilleurs souvenirs en Pro.

Mes potes de la région qui étaient équipiers : Christian Blain de Vienne, Charles Genthon d’Annonay et Jacques Hochard d’Annecy.

Christian Blain Charles Genthon Jacques Hochart de gauche à droite : Blain, Genthon et Hochard

J’ai pu exaucer un rêve de gosse : participer au Tour de France (en 1973, l’année de la victoire d’Ocaña, un sacré champion !). Je suis passé dans mon village d’adoption à Frontenex. L’émotion était trop forte. Une jouissance grandiose !

                  ocanaLuis Ocaña vainqueur du Tour 1973

Les six jours de Grenoble avec Hochart et Dupontreue, et les félicitations que m’ont adressées Eddy Merckx (un grand monsieur) et Sercu.

1973 : vice-champion de France de poursuite individuelle derrière Daniel Rebillard champion olympique en 1968 à Mexico.

Le Tour de Belgique où dans la première étape j’arrive pour la gagne (je crève, dommage sinon …)

Les quatre jours de Dunkerque, Liège-Bastonne-Liège, Paris-Roubaix, Bordeaux-Paris, la tournée des critériums après-tour et l’ambiance liée à tous ces événements.

9 – Tu as bien connu Raphaël Géméniani ton directeur sportif, raconte un peu.

Un mec formidable ! Un jour je l’ai revu dans une manifestation organisée en honneur des anciens pros. Il a voulu que je vienne manger à sa table. Il m’a dit : « Carlet avec moi t’as pas gagné beaucoup de ronds !… ». Et moi de lui répondre : « peut-être bien monsieur Gèm mais c’est grâce à vous que j’ai pu côtoyer tous ces champions … » Il m’a répondu :  » ah c’est gentil de me dire ça et moi tu sais, il aurait suffit que t’en gagne une belle en pro et je t’aurais sorti … car tu en valais le coup … »

Pino raconte tout ça avec beaucoup d’humilité, de sincérité et avec toujours la même application à reproduire les faits et les dires dans leur réalité. Pendant tout l’interview, il règne une ambiance chaleureuse qu’il entretient naturellement sans effets superficiels. C’est tout simplement fabuleux, pour moi qui suis toujours un « passionné » et un « amoureux » du cyclisme …

Joseph CarlettiCarletti pro en 1973

10 – Tu es repassé en Amateur en 75, comment s’est passé la suite de ta carrière ?

En 1975, Roger Pingeon directeur sportif de Jobo Lejeune vient me proposer un nouveau contrat pro. J’ai 29 ans. Je ne me sens pas repartir encore loin de chez moi et sacrifier encore la vie de famille. Je décline l’invitation. Je dis à Pingeon que je connais Pianaro à Grenoble qui serait intéressé. Il sera pro à ma place …

J’ai repris une licence en amateur 1ère catégorie. Au bout de 4-5 courses terminées dans le peloton, j’ai vu que je manquais de motivation. J’ai arrêté de courir. Je travaillais comme mécano chez Raymond Rochette, marchand de cycles à Annecy, mon beau-frère.

A 35 ans j’ai recouru deux saisons en cyclosportif. J’ai regagné 7-8 courses. A 42 ans, j’ai couru en 3ème catégorie, une saison comme ça pour le plaisir.

11 – Quelles étaient tes qualités, tes lacunes, tes préférences, etc.

J’étais rouleur-sprinter. Je passais les bosses, sans plus. J’étais peut-être un peu trop dilettante. Il n’y a qu’en 1972 où j’ai fait 8h de vélo par jour et par tous les temps. J’avais un mental d’acier. Le matin je me disais les gars vont à l’usine et bien toi Pino c’est pareil sur ton vélo. Je partais avec la musette…

J’interromps Pino pour lui dire que plus jeune c’est peut-être sa classe naturelle qui ne le poussait pas plus à faire le métier… il acquiesce. A 20 ans on ne pense pas à tout … Il aurait fallu être conseillé.

12 – Comment jugeais-tu le milieu du vélo à l’époque ?

Le milieu était plus familial. Il y avait plus d’affinité. Il n’y avait pas de barrière de notoriété entre les coureurs. On se mélangeait facilement avec les leaders. A l’hôtel, il régnait toujours une bonne ambiance.

Joseph Carletti dit PINO Carletti pro en 1974

13 – Tu m’as raconté qu’à l’approche de la ligne d’arrivée, quand tu étais échappé tout seul, tu te refaisais une beauté…

Oui c’est vrai. Ma mère me préparait toujours un gant de toilette humidifié avec de l’eau de cologne. La fille qui me remettait le bouquet trouvait que je sentais bon. C’était l’époque où nous partions sur les courses à cinq dans la R8. Mon père Léon, ma mère Joséphine, ma soeur Jeanine, mon frère et moi.

14 – Quels conseils donnerais-tu à un jeune ?

Il faut « aimer » le sport cycliste pour bien le pratiquer. Il faut faire des sacrifices pour réussir. Il faut faire attention à la nourriture. Il faut s’entraîner, s’entraîner, s’entraîner … toujours, toujours … et encore !

Quand je travaillais à mon magasin de Rumilly, Vincent Lavenu jeune pro, s’arrêtait souvent pour discuter un moment. J’étais l’ancien pro de la région et il cherchait des conseils.

Depuis Lavenu a fait carrière comme directeur sportif. Je pense qu’il doit encore se souvenir de ses entretiens avec Pino.

15 -Quel regard portes-tu sur le cyclisme actuel ?

On parle trop de dopage, ça fout le doute sur les performances et on ne sait plus où on en est !

16 – Tu vivais du vélo en catégorie amateur ?

En 1972 oui, c’est la seule année où j’ai arrêté de travailler. Cela faisait quatre ans que je bossais chez Vétrotex et mon patron, un type bien, a continué à me faire cotiser.

17 – Quel rôle ton épouse a-t-elle joué auprès de toi ?

Elle m’a toujours encouragé et au niveau moral c’était primordial. Elle me poussait même à rouler à certaines périodes.

18 – Comment s’est effectuée ta reconversion ?

De 1975 à 1985 j’ai travaillé chez Rochette comme chef mécano. Puis en 1985, avec Gérard Mugnier un ancien collègue mécano, on s’est mis à notre compte à Rumilly. Nous avons pris notre retraite en 2006. Un jeune a repris l’affaire, Achard un bon petit coureur aussi. Tant mieux pour l’économie locale.

   Pino intreview 005

19 – Quels sont tes loisirs maintenant à la retraite ?

Marche et Vélo. Plus marche que vélo d’ailleurs. Avec Martine, nous sommes attirés par la nature, le silence, les escapades, la vie sauvage, etc. les « choses vraies »…

Dis-moi, pourquoi on t’appelle Pino ?

A notre arrivée en France, mes parents ont recueilli mon cousin qui se prénommait Joseph comme moi. Lui a hérité du surnom de Bepe et moi de celui de Pino (la fin de Giuseppino). Mon cousin est retourné dans le pays natal. Il exploite une typographie embauchant 400 employés.

………….

A la fin de notre sympathique entrevue, je raccompagne mon pote. On est très contents de notre après-midi. C’est vrai que tous les deux nous ne sommes pas difficiles et on connaît la vie simple, sans artifice. L’ amitié aussi, qui n’a pas de prix mais qui nous est chère… En refermant la porte je repense à un témoignage récent.

Bernard Laurent ancien coureur amateur 1ère catégorie est un ancien collègue cheminot. Il a été champion de France Sncf a deux reprises. Originaire de la Loire, il a été licencié à Annecy dans les années 70. Il a bien connu Pino et il a couru avec lui. Dans une course par étapes il était son équipier et il se souvient…

Une anecdote à son sujet ,lors d’une demi-étape sans doute le Tour du Gard, le repas de midi était long à venir. Pino, las d’attendre, a tartiné un bon morceau de pain de moutarde qu’il a dévoré. Le président  M Jacqui et un coureur qui était médecin légiste (j ai perdu le nom) s’inquiétaient des suites notamment dans la demi-étape de l’après-midi! Tout s’est très bien passé au contraire puisqu’il  a fini vainqueur !!!

C’était du Pino !

Il ne se prenait pas la tête …

Et oui un sacré « mec » notre Carletti régional …

Cet article a été publié dans Non classé. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

23 commentaires pour La vie de Joseph Carletti dit « Pino » (3ème partie)

  1. roulio dit :

    hello jp excellent le pino !
    mais j’ai toujours cru qu’il était simple flic !!!
    hé hé hé
    àpelle moi quand tu veux que je passe
    fred

  2. véronique dit :

    et quel sera le thème de l’interview de Mister béraldin?… j’ai hâte de lire ça!
    Sinon, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette interview très instructive… Le sport de haut niveau a ce quelque chose qui m’exalte  et me passionne… Dans une autre vie, j’aurais été basketteuse professionnelle et j’aurais été sélectionnée par Jardel en équipe de France! Ah ça oui! Malheureusement mon parcours de "haut niveau" s’est stoppé net un mercredi après-midi au creps de Voiron pour ne pas avoir accepté d’intégrer la toute nouvelle strcuture sports études basket avec Verneret!!! triste sort! mais bon, on s’en fout! c’est pas grave! au moins, je ne suis pas devenue lesbiche!!!!

  3. martine dit :

    Nous revoilà de retour à Annecy, nous avions hate de rentrer, nous étions en manque de Blog (accoutumance, accoutumance !!!!). Merci de cet après-midi "nostalgie" qui m’a fait chaud au coeur. Quel honneur l’Interview, si fidèle à ce que j’ai vécu et que ta as si bien exprimé. ENCORE UN GRAND MERCI AU JOURNALISTE. Ton programme d’entrainement est d’enfer, je crois que c’est moi qui ne serai pas au top, et du coup tu vas encore gagner et re-bouquet d’Arielle Dombale et encore pour toi !!

  4. famille dit :

    belle interview, chupe!!! Ah ce Pino, il a vite retrouvé l’habitude des journalistes!biz à tousfab

  5. briquez daniel dit :

    super les vieux et gros bisous

  6. Ping : ancien pro… | Cahiers de voyages et carnets de sport

  7. jc Riband dit :

    Je l ai retrouvé comme pilote auto au Tour des Pays de Savoie.
    Quel gentil garçon,toujours disponible et souriant.
    Un bon mec qui aurait mérité une meilleure carrière pro …
    Respect
    JCR05

  8. piseri dit :

    bonjour pino
    je viens de decouvrir l interview sur te vie et consulte les reponses cela resume bien ta tres belle personnalite.cela a remue en moi beaucoup de souvenir a commencer quand avec mon pere ( le capot) pour ceux qui vont lire le chef de pino au verre textile vetrotex le dimanche je me rendais a st alban leysse pour voir tes parents avec cette piece sur la droite (je crois) pleine de coupes que je regardais avec mes grands yeux d ado a mon age tu etais pour moi un exemple un champion un forca de la route .et bien sur je me suis mis au velo je pense que tu a ete le moteur de bein des jeunes du coin sans que tu le sache.mon premier velo direction annecy chez le frere de martine un peugeot comme mon idole pas question de l acheter ailleur bien sur . j aurais tellement voulu gagner seulement un course pour faire plaisir a mon pere mais voila j avais pas ton talent et ta classe mais je suis fiere de ce que j ai fais de belles places dans les 10 premiers et j ai eu quand meme la chance d arrivee quelque fois pour la gagne mais pas ta pointe de vitesse pino notamment a plombiere st marcel encore en tete a 500 metre de la ligne mais l ami jean pierre borto en a decide autrautement et toi pino tu fais 2eme battu par gerard bouillez je crois me souvenir que tu avais ete victime d un saut de chaine pendant le sprint…..mais grace au velo merci pour ca pino j ai rencontre et cotoye des coursiers geniales chapuis rey mithieux collomb cavazzana greffet lavenu pichon bompard inaudi les 3 frere pardon aux autres la liste saurais trop longue. bien sur toi pino tu a une place particuliere dans mon coeur tout comme martine ta femme vous ete tellement gentil que dire de plus ci je vous aime comme on aime un grand fere et une soeur.cela va faire rire dans les chaumieres mais voila c est dit j assume
    ps:un regret de ne pas avoir ete entoure quand ont etaient coureurs pour nous dire comment s entrainer preparer les courses je pense que cela aurais change pas mal de choses la generation de maintenant a beaucoup de chance par rapport a nous
    j espere de revoir pino moi j habite a barberaz la ou tu a gagne et moi en cadet termine 5 eme
    si on m avais dit que j habiterais un jour a barberaz …ah le velo quand cest une passion ….
    a bientot

    • chupefoise dit :

      C’est l’auteur de ce billet qui te répond. Je crois t’avoir vu déjà dans le coin car j’habite la Zup depuis 1975. Tu sais il n’est jamais trop tard pour en gagner une. Moi je m’y étais remis en 1998 et en Ufolep ou en Fsgt je me suis fait plaisir. Je cours encore à bientôt 64 balais…
      Concernant notre ami Pino, quoi rajouter d’autre sinon de témoigner encore de sa gentillesse ! Tu as raison, ce sont des gars comme lui qui nous ont donné le goût du vélo.
      Si tu tapes Pino dans ma rubrique « recherche » tu vas tomber sur plein d’articles le concernant.

      jp

      • Martine et Pino dit :

        Merci Jean Pierre, grâce à ta passion pour le vélo, ta gentillesse, et tous ces moments que tu m’as consacré, je retrouve des personnes perdues de vue et que je vais revoir avec le plus grand plaisir.
        Salut mon pote.
        Pino

    • Martine et Pino dit :

      Bonjour
      Quel plaisir !! Merci pour ce billet qui m’a fait un grand plaisir. Je te revois encore dans les courses lorsque tu venais m’encourager. Super gamin !!
      Avec Martine nous espérons te revoir, nous habitons Chambéry.
      A très bientôt.
      Pino

      • blumet dit :

        bonjour Pino , je suis Michel Blumet , je te cherche depuis un bon moment… tu t’en rapelle ma dauphine … qu’elle peinture …. je voudrais te rencontrer . j-habite à Dieulefit dans la drome…. amicalement MICHEL BLUMET

    • j ai bien aimè se commentaire sur les ancien des annee70 75 tous des bon coursier tous sympat c etais la bonne epoque , brunier christian super coureur carleti tres bien poser, sur le velo amitier a tous les anciens inaudi georges

  9. Martine et Pino dit :

    Salut Michel !! pour sûr, je me souviens de la dauphine !! Je te l’avais transformée en bleu Gordini !! on a bien rigolé !! C’est avec plaisir que je te rencontrerais. Merci à Jean Pierre qui me permet de renouer avec des potes.
    A très bientôt.
    Pino

  10. jean-françois REYNAUD dit :

    Salut Pino,
    Les frères Morin et Lacheray à Saillans, jean-Pierre Vandetti, le père Behioche, un Suisse, (Daniel BEHIER), la Roue d’or venait de renaître, le père Rochette m’offrait en prime des boyaux et même un PEUGEOT pour la saison. A ce niveau je ne ferai que de la figuration, mais le souvenir est toujours là de ce championnat Dauphine Savoie à Grenoble où dans une descente tu voudras me confier en me prenant sous ton aile le secret des trajectoires. Tu me diras comme dans une confidence « laisses-toi aller ».. C’était la fin des années 60.. j’ai eu un grand plaisir à te retrouver à travers ce carnet de voyage. Jean-François REYNAUD

    • Pino Carletti dit :

      Je te remets très bien Jean François, l’anecdote que tu cites me revient en mémoire. Que de bons moments passés avec toute cette équipe de bras cassés de la Roue d’Or. Belle époque !!! Je te remercie de ton contact et se serai sympa de pouvoir en parler de vive voix. Merci encore à Jean Pierre de ces carnets de voyage. Pino

      • Jean-François REYNAUD dit :

        Ta réponse me touche cher Pino, qui te ressemble, et nous renvoie à cette ambiance et ce milieu d’une autre époque qui ne risquait pas pour les primes le contrôle fiscal, et où le partage, tout explosé de rires, était de mise… J’ai gardé un pied en Savoie, à Saint Alban Leysse, et ne manquerai pas de te faire signe à l’occasion. Tu me raconteras ta fameuse échappée sur ce fameux Bordeaux-Paris, embarqué sous la lune pour cette course de l’usure…
        A bientôt et merci à Jean-Pierre pour ce carnet de voyage devenu blogue-échanges pour notre plus grand bonheur! Jean-François

  11. FILLON Président honoraire Comité Rhône-Alpes dit :

    Bonjour j’effectue un travail de reconstitution des figures du cyclisme en Rhône Alpes du 19° siècle à 2014. Il existe aucune archive officielle des ex Comités du Lyonnais et du Dauphiné Savoie. Il y a de précieuses informations dans cet article-Merci- L’ouvrage sortira dans le courant de l’année et en principe les anciens pros seront contactés pour une présentation dans les départements. Merci à Pino de me passer en privé ses coordonnées gcfillon@gmail.com
    PS- dans la médiagraphie la référence à votre blog est mentionnée.

    • chupefoise dit :

      Bonjour
      Dans la rubrique « Recherche » qui figure dans la colonne de droite de la première page du blog vous pouvez taper « Pino » et vous retrouvez des billets qui parlent de lui. Si vous tapez « Carletti » d’autres articles figurent également.
      Je transmets votre message à mon ami.
      Bonne continuation dans votre travail de recherche et vive le vélo !
      jpv

  12. SUPER ARTICLE ET SUPERBE EPOQUE !!!

Laisser un commentaire